Papyroutier Galop 1
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![Masculin Masculin](https://2img.net/i/fa/subsilver/icon_gender_male.gif) Nombre de messages : 201 Age : 89 Localisation : F. 25460 ETUPES (Franche Comté) Emploi : Je fais ce que je peut en touchant à tout ! Loisirs : Pas beaucoup de loisirs Date d'inscription : 15/11/2007
![L' Homme, le Chien et l'Os Empty](https://2img.net/i/empty.gif) | Sujet: L' Homme, le Chien et l'Os Jeu 22 Nov - 13:31 | |
| L’homme, le chien et l’os On dit que la présence d’un chien transforme un homme. Cela est si vrai que l’homme finit par vivre ses "années chien", et c’est à travers et en fonction du comportement de la bête qu’il voit ses semblables,les jugeant comme un chien les jugerait s’il pouvait parler. ![L' Homme, le Chien et l'Os Bigdogbloblour6](https://2img.net/r/ihimizer/img207/8884/bigdogbloblour6.jpg) - Jean Bear a écrit:
- Dans le temps d’une vie commune qui réunit l’homme et son fidèle compagnon, le chien se conduit peu à peu comme un petit bonhomme, et l’homme le suit comme un petit chien.
Beaumarchais ne cachait pas qu’il appartenait à son chien, lequel attendait de lui la même qualité de sentiment et de fidélité. Sa petite levrette ne le quittait jamais. Il avait fait graver sur son collier: "Je m’appelle Florette. Beaumarchais m’appartient. Nous demeurons rue Vieille-du-Temple."
Or le fait qu’un maître vive dans la dépendance de son chien implique à celui-ci des devoirs envers celui-là. Malheureusement, le chien y manque trop souvent.
Une information récente m’a mis la puce au museau.
Étudiant la possibilité de faire d’un bœuf ou d’un poulet tout entier, os compris, rien que des morceaux de premier choix, des chercheurs auraient découvert que les os ont nettement plus de saveur que la viande, si belle soit-elle. Il nous faudrait donc envier les chiens, eux qui les mangent.
Aussi j’ai compris que, sous prétexte qu’il ne lui manque que la parole, le chien en profite pour se taper les meilleurs morceaux.
Ainsi, dans un élan qui pourrait passer pour une légitime amitié, "notre ami le chien", spéculant sur la défaillance de nos quenottes, ne desserre jamais les siennes pour mieux nous laisser ignorer que, depuis qu’il vit avec l’homme, il ne lui a jamais laissé que du second choix.
Désormais, grâce aux travaux de ces chercheurs, je vous conseillerais doncd’abandonner à votre chien le steak de bœuf et le blanc de poulet, et de garder en permanence dans un tiroir un os à grignoter.
Et dites-vous bien maintenant que vous aurez de la chance… quand vous tomberez sur un os ! Une histoire de chien par Jean Baer, un retraité Helvétique | |
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