Nous ne saurons jamais comment débuta vraiment la longue association de l'homme et du chien.
Les pemiers chiens domestiques ressemblaient sans doute aux loups et fouillaient les détritus abandonnés par l'homme préhistorique aux abords de ses campements, quelque part au Proche-Orient.
Peut-être nos ancêtres se nourrissaient-ils de leur chaîr.
Peut-être s'emparèrent-ils de jeunes chiots pour en faire des animaux familiers.
Toujours est-il que l'homme comprit sans tarder que le chien pouvait devenir pour lui un auxiliaire précieux.
Ainsi débuta une longue association qui a laissé des marques durables et profondes dans notre société et dans notre culture.
S'il est vrai que les chiens ne sont pas les plus nombreux de nos animaux familiers, on peut penser qu'ils sont, à bien des égards, les plus importants.
Tantôt chien d'aveugle, chien de berger ou chien de garde, le fidèle compagnon de l'homme est bien loin de n'avoir que des utilisations pratiques.
C'est aussi et surtout un compagnon de tous les instants dont la présence a un effet psychologique bénéfique sur les êtres humains qui l'entourent.
On a démontré que le fait de caresser un chien faisait baisser le poul et la tension, que la simple présence d'un chien fidèle aidait le convalecent ou le malade à recouvrer la santé.
Et comme le chien a besoin de prendre régulièrement de l'exercice, il aide ainsi son maître à rester en forme.
Bien sûr, il y a un revers à la médaille : les chiens sont parfois dangereux et ils peuvent transmettre des maladies.
Par ailleurs, ils demandent plus de soins que certains de leurs proprétaires ne sont pas prêts à donner.
Enfin, la diversité des races de chiens est si grande que l'on peut sans doute affirmer qu'il existe véritablement une race de chien pour chacun d'entre nous.
source : Vous et votre chiens
de David Taylor
édition : Larousse