Au cours des siècles, l'homme a trouvé d'innombrables utilisations au chien : garde, chasseur, machine de guerre, guide, ratier, animal de trait, founisseur de poil et de viande, chauffe-pieds et, surtout, le meilleur compagnon qui soit.
Jusqu'à une date très récente, on utilisait des chiens pour tirer des chariots en Belgique, en Hollande, en Allemagne et en Suisse.
Pour se tenir au chaud, lorsque les nuits étaient fraîches, les aborigènes d'Australie partageaient leur couche avec un Dingo.
Quant à leurs femmes, elles se "ceignaient" souvent les reins d'un petit chien pour se réchauffer quand elles ne portaient pas un jeune enfant sur le dos.
Les Azthèques utilisaient le poil de chien pour faire des vêtements, mais ils engraissaient aussi un chien muet et sans poils pour le manger.
On se servait aussi de chiens pour récolter des plantes magiques, par exemple la mandragore, dont on tirait une substance narcotique et aphrodisiaque.
La racine fourchue de cette plante rappelle un peu la forme du corps humain, si bien que la croyance populaire voulait qu'on ne puisse la sortir de la terre sans risquer sa vie.
On attachait donc le bout d'une corde à la racine et l'autre à un chien.
Il suffisait ensuite de chasser le chien pour que la racine de mandragore sorte de terre "avec un affreux gémissement", prétendait-on.